Rencontre avec un.e céramiste - Fior

Crédit photo: Florence (@Fior_ceramic)

Découvrez l’univers de Florence, la créatrice de Fior, avec qui nous avons parlé céramique et inspiration.


- Quand as-tu tourné ta toute première pièce? Est-ce que ça a tout de suite créé un déclic en toi?

C’était il y a 8 ans. Je prenais des cours avec un céramiste à Montréal, Jacques Benoît. Je suis tombé en amour. Ce fut une révélation. J’aurais voulu avoir ça dans ma vie bien avant. Ça m’aurait aider je pense.

- Est-ce que ton style de céramiste a beaucoup évolué dans le temps?
Je pense que oui. J’ai fait beaucoup d’essais et je n’ai pas terminé mon exploration mais je me situe mieux qu’avant par rapport à mon esthétique. Je me tanne rapidement donc je souhaite créer des pièces qui seront plus intemporelles, que j’aimerai toujours dans 10-20 ans. Cela dit, je ne pense pas pouvoir faire la même chose pendant longtemps et je fais la paix avec cela. Le plus important c’est que je m’amuse en créant mes pièces et je ne veux pas perdre ça.

- Quelle est la pièce phare de ta collection, ton meilleur vendeur? Est-ce que ça t'a étonné/est ce que c'est aussi ta favorite?

Je n’ai pas une collection très variée pour l'instant. Dans les dernières années, je n’ai fait que des tasses presque. Parce que j’aime beaucoup ça. C’est un objet avec tellement de possibilité et surtout très accessible et utile. C’est donc mon meilleur vendeur. Aussi, les bougeoirs. C’est un objet populaire en céramique! D’un côté, ça ne m’étonne pas car ce sont deux objets qui s’utilisent au quotidien. D’un autre côté, je suis toujours étonnée que ce que je crée puisse résonner en quelqu’un d’autre. Ça me touche.

- À quoi ressemblerait ton atelier idéal? Il serait dans quel cadre (ville, village, dans le bois…)?

Difficile de dire. La ville ou le village apporte un va-et-vient que j’aime et beaucoup de visibilité. Un atelier dans ma maison de campagne comble un rêve d’enfance. Dans tous les cas, un espace dégagé, simple et très fonctionnel où j’aurais la possibilité d’y faire ce que je veux. Beaucoup de lumière naturelle, une belle énergie. Pas forcément besoin que ça soit grand mais surtout réfléchi et que ça soit proche d’où j’habite si ce n’est pas chez moi.

- Et ton atelier actuel, il ressemble à quoi?

À l’automne passé, j’ai quitté mon atelier collectif que je partageais avec des ami.e.s. car je déménageais hors de la ville. Maintenant, je suis installé chez moi dans mon garage et je suis seule.

- Quel type de musique écoutes-tu en travaillant?

J’écoute ce qui me fait vibrer et me motive dans le moment. Tout dépend si je suis seule ou pas. C’est toujours un bon moment pour

découvrir des nouvelles playlists/artistes ou écouter des podcasts. Parfois, j’aime aussi créer dans le silence. C’est apaisant.

- Ton remède contre la panne d’inspiration?

Sortir du medium « céramique » et aller chercher de l’inspiration ailleurs. Réfléchir à la nécessité de l’objet plus qu’à son apparence finale.

Simplement prendre une pause de création ou fabriquer une pièce pour le plaisir sans penser plus loin.



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Pour suivre le travail de Florence, c’est par ici!

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